Responsabilité environnementale
Le projet TECH s’impose comme un leader dans la production durable de nickel avec une empreinte environnementale minimale, puisqu’il n’y a pas de barrages de résidus, pas de déversement de fluides de traitement et des émissions négatives de CO2.
Sur la base d’une évaluation du cycle de vie conforme à la norme ISO et réalisée par Minviro, le projet TECH aura un impact négatif net sur le carbone de 989 000CO2-e, soit l’équivalent d’environ 215 000 véhicules de tourisme typiques, ce qui signifie que nos opérations réduiront l’empreinte carbone de l’Australie. Il s’agit là d’une grande réussite pour le projet TECH.
Zéro liquide de traitement
Aucun liquide de traitement ne sera déchargé du site ou ne devra être enlevé du site par des tiers.
Zéro déchet solide
Historiquement, les minerais de latérite de nickel sont traités par lixiviation acide à haute pression (HPAL). Les opérations HPAL utilisent la lixiviation à l’acide sulfurique dans des conditions de température et de pression élevées.
Dans le cadre du projet TECH, tous les métaux précieux seront lessivés en solution, puis récupérés et affinés en produits commercialisables. Le résidu résiduel ne représente qu’environ 25 % de la charge de minerai sec, soit environ 0,25 tonne de résidu/tonne de minerai, et est généralement composé de silicates, y compris de sable de quartz, et est inerte. Cette situation contraste avec celle de la mine HPAL, dont l’empreinte résiduelle est de 1,2 à 1,4 tonne de résidus par tonne de minerai, ce qui pose des problèmes environnementaux en raison de la nécessité de construire des barrages de résidus.
Les premiers essais réalisés par l’Université James Cook (JCU) ont révélé que les résidus du projet TECH, mélangés à un simple liant, présentaient les propriétés structurelles requises pour un remblai technique. Cette hypothèse sera validée par des essais complémentaires réalisés dans le cadre de l’étude de faisabilité. D’autres options existent également, telles que le remblayage des mines souterraines, les pavés en briques et les sous-couches routières.

Essais de l’UJC sur les résidus de l’usine pilote
La possibilité d’utiliser ce résidu comme remblai technique signifie que 100 % du minerai traité par le projet TECH a une application commerciale, ce qui signifie que le projet TECH n’a aucun déchet solide. Il s’agira d’une première dans le secteur des ressources, en particulier dans le traitement de la latérite nickélifère.
QPM collabore avec le ministère de l’environnement, du tourisme, des sciences et de l’innovation du Queensland pour que les résidus soient classés comme ressources et pour identifier les possibilités commerciales d’utilisation de ces ressources.